La cristallisation dans des veines de tension, la texture* pegmatitique* et la présence parfois importante de tourmaline sont indicateurs de cristallisation à partir d'un fluide aqueux (Kerrick 1990 [référence]). Ce fluide aqueux doit être très riche en aluminium, entraînant la cristallisation d'aluminosilicates* et de plagioclases en abondance. Les fluides semble provenir de l'encaissant proche et l'aluminium est probablement transporté sous forme de complexes alcali-alumineux.

La biotite forme parfois des concentrations le long de la bordure des Knauern*. Ces concentrations seraient le résidu de la roche encaissante après appauvrissement des phases alcalines et alumineuses par ségrégation métamorphique* (Keller 1968 [référence], Klein 1976 [référence] et Kerrick 1988 [référence]).

Pour enclencher le mécanisme d'ouverture de la veine, une zone de faiblesse est nécessaire, telle une fracture ou un plan de cisaillement*, notamment au niveau des veines de quartz préexistantes. La libération de fluides locaux engendre une surpression fluide* qui va aider à ouvrir une fissure perpendiculaire à la contrainte* principale. La dimiution de pression dans cette fissure va permettre la précipitation des cations dissous dans les fluides métamorphiques* (Si, Al, K, Na,...) et la cristallisation de quartz, plagioclase, aluminosilicate et mica blanc. Le cycle peut alors recommencer avec la surpression fluide suivante...